Enregistreur de secours

Pierre Voyard - voyard@free.fr

Dernière mise à jour : 12 août, 2014 0:06

Visites depuis le mardi 6 août 2014 :


Roue de secours.

a) - Vous êtes dans la nature, vous n'avez pas de matos de prise de son, vous désirez faire des prises discrètes... Et en plus il y a du vent !

b) - Vous rêvez de son, d'interview du siècle, de prises de sons de nature, vous êtes jeune, très jeune et vous n'avez pas un rond. Alors un vieux Smartphone, un vieux PC de papa, UBUNTU ou Linux (Zéro euros !), Audacity (Zéro euros), un bon casque fidèle à 30 euros (oui, ça doit bien se trouver) et vous êtes paré pour la grande aventure sonore.

Mon exemple sera réalisé avec un vieux smartphone Nokia C5 de 3 ou 4 ans d'âge (Mathusalem !). En fait il sait juste servir de téléphone, d'enregistreur audio, d'agenda, de walkman et d'appareil photo. Je ne sais même plus ce que j'ai foutu de la caméra !

1 - Localiser le microphone qui, ainsi que c'est toujours le cas, est un omnidirectionnel. Donc, déjà, relativement peu sensible aux bruits de contacts. Ca n'est bien entendu, pas une raison pour le tapoter tout le long de la prise de son. Bien entendu ce microphone est toujours situé près de la bouche du locuteur, donc, en bas. Et dans la majorité des cas, c'est juste un trou minuscule d'1/2 mm de diamètre !

Le microphone :

La chaussette :

2 - Le réglage du niveau d'enregistrement, car il est indispensable même s'il est généralement doublé d'un limiteur de modulation.

Placez le téléphone à environ 60 cm de votre bouche et parlez d'une voix appuyée. Sur un marché, parfois bruyant, les gens parlent assez fort. En tout cas plus fort que chez leur médecin ou à l'église... Et vous ajustez le niveau de sensibilité du microphone (vous trouverez généralement ce réglage dans les paramètres du logiciel enregistreur). Ceci fait, vous êtes bientôt prêt.

Comme protection anti-vent qui me sert en même temps de protection de l'écran, une simple chaussette de bébé dans laquelle je l'introduis tête vers le fond. Bien entendu, uniquement pour ce type d'usage, il faut l'introduire de manière à ce que le micro soit au fond de la chaussette. Afin de rendre la protection contre le vent totalement efficace, vous devez laisser un vide d'environ 1/2 à 1 cm au fond de la chaussette. Ce vide augmente la protection anti-vent dans de grandes proportions.

Bien entendu, vous devez lancer l'enregistrement avant de l'introduire dans la chaussette. Il vous suffit alors de vous balader avec le téléphone à la main, bras ballant, micro vers l'avant.

3 des prises effectuées ont été prises dans ces conditions, en extérieur et intérieur.

La marchande de légumes :

Au salon de coiffure :

Dans un bar :

La technique dans un bar, reste la même. Il suffit alors de déposer négligemment le téléphone sur le comptoir ou sur la table et en le plaçant de préférence perpendiculairement à vous et à la personne que vous voulez enregistrer sur un ton de conversation. Au pire, il vous dira "c'est quoi, ça ?", en désignant le téléphone et vous lui répondrez, rien, mon portable et vous passez à autre chose.

Blaireauphonner par jour de grand vent...

Enfin, j'y pensais hier, justement? Combien de fois vous est-il arrivé de téléphoner en extérieur en plein vent sans savoir comment vous placer par rapport à celui-ci afin que votre voix soit intelligible pour votre correspondant ? Lancez la communication et renfilez votre téléphones dans sa chaussette et ce sera le calm absolut à nouveau. Pardon ? Ca n'a rien à voir ? Mais si, mais si, mais plutôt à entendre ?...

La démo suivante (très courte) permet de comparer la prise avec et sans chaussette alors que je roule à près de 30 km/h, soit un vent relatif de 35 ou 37 km/h. Étonnant !

Avec et sans chaussette :

Même ma Rycote sur mon H4n est moins efficace !

 

 

 

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