Bruits, Acouphènes et Surdités...
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mise à jour le :
2 décembre, 2016 10:48
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Liens traitant le même sujet Ces lignes
n’ont pour but que de vous faire toucher
des oreilles les risques graves que vous
encourrez à ne pas respecter certaines règles
de prudence.
Ce premier
graphique représente les "courbes du vieillissement"
de l’oreille, c’est à dire, des pertes de
sensibilité de notre oreille avec l’âge.
Il faut
savoir que si nous entendons toutes les
fréquences comprises entre 20 et 20000 Hz
à la naissance, nous perdons en moyenne
2000 Hz
tous
les 10 ans. Ainsi, nous pouvons espérer
entendre jusqu’à 18000 Hz à 10 ans,
16000 à 20 ans, 14000 à 30, etc… Inquiétant,
non ? Cela se traduit par une perte
plus ou moins importante de sensibilité
dans ces fréquences aux âges indiqués.
Attention
tout de même
: Combien d'internautes m'affirment
gaillardement entendre parfaitement des fréquences jusqu'à
20000 Hz par exemple, à 30 ans.
Mais quel est donc le protocole employé
par ces internautes très optimistes pour déterminer ainsi jusqu'à
quelles fréquences il perçoivent des sons ? Soit il se placent devant leurs enceintes,
soit ils se placent un casque audio plus ou moins linéaire sur les
oreilles. Montent le son et finissent bien par entendre le
fameux 20 kHz. Ils se soumettraient à un test chez
un professionnel de l'audition qui respecte un protocole de mesure
très précis et dispose d'un matériel répondant aux normes de ces mesures,
il en serait sans doute tout à fait différent, surtout si l'internaute
en question participe à des fêtes plus ou moins bruyantes et sonorisées.
Si vous désirez effectuer un test
un tout petit peu plus réaliste. Enregistrez votre voix à 0
dB peak sur un enregistreur numérique quelconque, puis enregistrez
dans les mêmes conditions et au même niveau les fréquences suivantes
: 1000 qui sera votre référence, 2000, 3000 qui sera normalement celle entendu
la plus forte. 4000... etc. Et ainsi de suite jusqu'à 18 ou 20
kHz... A mon avis ce sera largement suffisant.
En suivant, si ça n'est déjà fait,
annoncez au micro la valeur de chaque nouvelle fréquence. Etape suivante : Diffusez votre voix
à un niveau de conversation calme. Au même niveau que vous percevriez
cette voix parlée à 1 m, puis, une fois cet étalonnage effectué, laisser
défiler les différentes plages de fréquences enregistrées.
Il vous suffit alors de noter comme fréquence perçue maximum
la dernière fréquence annoncée entendue. Vous devriez normalement
être assez loin du score que vous espériez. Vous pouvez vous amuser
à essayer plusieurs niveaux de diffusion afin de vous rendre
compte de l'importance du niveau de diffusion sur la largeur de bande
des fréquences perçues. Admettons que vous n'entendiez plus
les fréquences au-dessus de 12000 Hz, il vous suffirait alors d'augmenter
légèrement le volume de diffusion pour l'entendre à nouveau, ainsi
que celles immédiatement supérieures, et ainsi de suite... C'est
la course sans fin jusqu'à ce que vos oreilles, vos twetters
ou votre casque rendent l'âme ! Pour
un tel test qui ne remplace en rien un test auditif chez un spécialiste,
vous pouvez trouver des tests sur Youtube ou ailleurs, mais difficiles
à étalonner en raison du manque de référence
de niveau de diffusion. Au pire, allez sur la zone 3 Khz à
laquelle l'oreille est la plus sensible, réglez le niveau de
manière à ce que cette fréquence soit juste audible
correctement et commencez le test. Bien entendu vous ne retouchez
pas le volume sonore durant tout le test. Il faut savoir que notre cerveau s’accoutume
de ces pertes de sensibilité en particulier au niveau des fréquences
hautes, et les compense partiellement, ce qui fait que globalement
on ne réalise pas vraiment cette dégradation de l’audition, mais plus
fréquemment, une perte au niveau de l’intelligibilité de la parole,
et ce en particulier dans les milieux bruyants (repas entre amis,
d'affaires, locaux réverbérant, en présence de
machines, etc.)
Ecoutez : Bruit
-
20 ans - 30
ans - 40 ans
- 50 ans -
60 ans Phrase - 20 ans - 30
ans - 40 ans
- 50 ans -
60 ans
Attention, ce graphique
n'est qu'indicatif et d'importantes variations par rapport à
l'âge peuvent exister, ainsi une personne de 60 ans peut bénéficier
d'une oreille en meilleur "état" qu'une autre de
50. On constate que cette perte de sensibilité
atteint en particulier la partie haute du spectre audible (le haut
médium). Ainsi, c’est en particulier la partie qui correspond à l’intelligibilité
du langage qui est atteinte. La partie “grave” reste indemne. Manque
de chance, elle ne participe pratiquement pas à la communication verbale,
et que partiellement à l’esthétique musicale. J'ai bientôt 72 ans. On peut
trouver dans de nombreux écrits spécialisés ou
pas, qu'en moyenne, à partir de notre naissance nous perdons
environ 2000 Hz par décennie dans les aigües, et ce dans
des conditions normales d'audition, ainsi donc, nous pourrions entendre
des fréquences de 20 Hz à 20'000 Hz à la naissance,
mais selon ce principe à 20 ans (2 décennies) nous n'entendrions
plus que de 50 Hz à environ à 16'000 Hz ! Chute libre,
mais pire encore, à 60 ans, toujours à raison d'une
atténuation de 2'000 Hz tous les 10 ans, fait qu'il nous resterait
environ une largeur bande de perception de 8'000 Hz ! Mais je vous
rassure partiellement, cette atténuation à 8'000 Hz
n'est pas brutale mais progressive. Et enfin, à mon âge
(environ 70 ans), ça signifierait que je puis espérer
percevoir les sons compris entre 50 ou 100 Hz pour les plus graves,
et 6'000 Hz pour les plus aigües ! La cata ! Nous sommes ainsi
très loin de nos 20 à 20'000 Hz de notre naissance ou
de notre prime jeunesse ? Mais nous oublions cependant un élément
capital ! Notre cerveau ! Et sans le travail
permanent d'analyse et de décryptage de ce dernier, nous n'entendrions
sans doute rien ou pas grand-chose d'autre que du bruit ! Et pourtant,
à 71 ans passés, je puis encore chanter parfaitement
juste et juger de la qualité d'un enregistrement et de la beauté
des sons qui le composent ! Différencier parfaitement un son
harmonieux d'un son "dur", a-musical ! Alors, que se passe-t-il
donc avec notre oreille cerveau ? Le fait que par la mémoire
auditive entre autres, par notre expérience, par notre éducation
auditive (ingénieur du son et musicien depuis plus de 55
ans), notre cerveau reconstitue et interprète ce que nous
percevons et comble les manques... Et puis j'en suis venu à
penser qu'une largeur de bande de perception de 100 à
6'000 Hz en fait nous permet de qualifier parfaitement les
sons qui nous entourent. Notre cerveau s'adapte, compense et je dois
avouer que le mien semble s'adapter parfaitement bien à ces
manques... Et pourtant, lorsque je prononce "bonsoir", je
suis parfaitement conscient que mon "SSS" est clairement
chuintant et non plus sifflant ? Mais mon cerveau à intégré
progressivement ce défaut depuis des années et le compense
comme il a parfaitement intégré le sifflement permanent
de mes acouphènes (coup de bol, tout de même), cependant,
si j'y porte attention, elles réapparaissent comme par miracle,
comme en ce moment même, par exemple... .
Menu
Prendriez-vous
le risque de regarder le soleil en face
pendant 2 heures sans lunettes de protection
spéciales, sachant que vous encourez le
risque de terminer votre séance “aveugle” ?
C’est pourtant le risque que vous faites
courir à vos oreilles en assistant à certains
concerts de rock (1) ou à certaines raves parties...
Dans le
cas du graphique suivant, la “Fatigue
Auditive”, on a fait écouter à
un panel représentatif un
bruit blanc pendant
10 mn d’une pression acoustique de
110
dB. Une minute
après la suppression du bruit, on fait subir
un premier audiogramme à l’ensemble du panel.
Leurs moyennes ont donné la courbe notée :
“1mn”. On réalise
un second audiogramme après 15 mn de
repos, puis un troisième après une heure
et ainsi de suite. Cela nous donne les courbes
ci-dessous.
Ecoutez : Bruit :
Repos - 1
mn - 15
mn - 1 heure
- 1 jour Phrase :
Repos - 1
mn - 15
mn - 1 heure
- 1 jour
Il faut
aussi différencier, d’une part la pression
acoustique à laquelle on est exposé, et
d’autre part, le temps pendant lequel on
y est soumis. Si une
pression acoustique de 120 dB pendant 1
s ne laissera généralement aucune trace,
une pression acoustique de 100 dB, (c’est
à dire une pression acoustique 10 fois moins
importante) pendant une heure sera préjudiciable
à une écoute fine le reste de la journée.
Constatation :
Étrange ressemblance avec le graphique
concernant le vieillissement de l’oreille !
Un ouvrier
exposé au son d'un marteau piqueur, d'une
meuleuse ou d'une scie à béton est exposé
aux mêmes dangers, et il est toujours sidérant
de les voir travailler sans protection (casques
antibruit). Nombreux sont ceux qui pour
des raisons de confort immédiat refusent
de porter le casque sur les chantiers et
qui, quelques mois ou quelques années après
se retrouvent très gravement handicapés.
Si on les accoste, nous n'avons généralement
pour réponse qu'un haussement d'épaules
et pourtant, demain ils seront sourds s'ils
ne le sont déjà. Menu
C’est entre
autres le problème et le danger présenté
par l'utilisation quotidienne du Walkman
(K7, CD, MP3 ou autres).
J’ai un
jour demandé à un de mes étudiants
de me prêter son Walkman. Sans retoucher
le niveau de diffusion, j’ai mesuré à l’aide
d’un sonomètre
la pression acoustique au niveau d'une oreillette
de son casque... 110
dB environ ! Je ne pouvais,
vu son temps d’écoute quotidien (de 1 à
3 heures), que l’encourager à aller rapidement
consulter un ORL. Chaque
année, sur environ 30 étudiants,
au moins 3 souffrent de sifflements d'oreilles
ou d'acouphènes
certainement irréversibles, généralement
à la suite de soirées en boîtes,
concerts ou en discothèques.
Il faut savoir qu'aujourd’hui tous les ensembles “Walkman + casque” mis sur le marché ne doivent pas pouvoir délivrer une pression acoustique supérieure à 100 dB. Ainsi, certaines musiques dont la dynamique est inférieure à 3 dB (écart maximum entre les niveaux faibles et forts) permettront d’infliger à vos oreilles des heures durant des niveaux compris entre 97 et 100 dB ! Il suffit, pour comprendre l’aberration d’une telle mesure, de connaître les courbes de la Fatigue Auditive qui sont justement obtenues par l’exposition d’un sujet pendant seulement 10 mn à un bruit blanc de 110 dB.
Il faut aussi savoir qu'aujourd'hui le métier d'ingénieur mastering est très à la mode. Son rôle ? Optimiser au-delà du possible le niveau d'enregistrement sur les supports audio (CD, MD, etc). Le "scud" (disque CD) qui sonne le plus fort est le meilleur !
Enfin, il faut garder à l’esprit que rien n’interdit à l’acquéreur potentiel d’un Walkman de s’équiper d’un casque présentant une sensibilité supérieure, vendu séparément et lui permettant de s’affranchir allègrement de l’illusoire protection de cette limite des 100 dB... Menu
RAP, Techno, Marteau piqueur, même combat.
La grande différence entre ces “musiques” et la musique classique ou de jazz réside dans le niveau de pression acoustique moyen de celles-ci. Si les pressions acoustiques maximales sont les mêmes lors de l’audition de celles-ci, les premières ne bénéficient généralement que d’un écart de dynamique de 3 à moins de 3 dB quand certaines musiques de variétés, le jazz ou musiques dites classiques ou savantes, présentent des écarts pouvant dépasser facilement les 25 dB.
Il est aisément compréhensible que pendant ces plages de “silence”, l’oreille peut se régénérer, ce qui n’est absolument pas le cas dans celui de musiques comme la Techno ou le RAP ou 2 heures d’écoute “à donfe” représentent 2 heures d’écoute avec un pression acoustique oscillant entre 107 et 110 dB dans le meilleur des cas (!)...
Ecoutez : Rock - Musique classique Menu
Sifflements ou bourdonnements d’oreilles... Trop tard !
Afin de vous donner une idée aussi précise que possible des dangers que vous encourrez, vous devez savoir que toute personne qui, à la suite d’un concert bruyant a souffert de sifflements d’oreilles ou de bourdonnements est une personne dont les qualités auditives ont été atteintes pour quelques heures ou définitivement.
Il faut savoir que lorsque l’on souffre de tels désagréments, il est déjà trop souvent trop tard, le mal est fait, et même si cela n’est pas immédiatement perceptible, c’est généralement irrémédiable.
Dans un pareil cas, vous avez moins de 24 heures (limite extrême, 72 heures) pour trouver un ORL, spécialiste de ce genre d'accident, et vous faire traiter dans l'urgence. Après c'est trop tard !
Nous ne mettrons jamais assez en garde les amateurs de musiques telles que le RAP et autres Techno-Musique ou Dance, ainsi que l’ensemble des professionnels de la sonorisation et autres discothèques, mais aussi tous ceux qui gravitent autour de ces circuits (garçons, serveuses, techniciens, etc...) des dangers que représentent l’exposition prolongée à d’importantes pressions sonores.
Les dégradations de l’audition se situent en particulier au niveau du haut médium et de l'aigu. Si une musique diffusée avec un perte dans les graves reste acceptablement audible, une musique dépourvue du haut de son spectre s’avère rapidement pénible à l’écoute. Sensation d’écouter avec des bouchons, du coton dans les oreilles.
Ces atteintes se traduisent généralement par une perte de sensibilité centrée (un trou) entre 3000 et 4000 Hz (syndrome du chaudronnier), et chose surprenante, elle correspond à la zone dont dépend en grande part l’intelligibilité de la parole ! Ce qui signifie en clair que si nous continuons à percevoir la partie grave de certains sons, nous aurons de plus en plus de mal à comprendre ce qu’on nous dit et toute discussion deviendra rapidement pénible à cause de l’effort de décryptage que nous serons continuellement obligé de faire.
Cette atteinte provoque rapidement l’isolement involontaire de la personne qui peut être assez rapidement atteinte de paranoïa (tout ce qui est dit et qu'elle n'entend pas ou comprend mal, lui semble systématiquement tourné contre elle)...
Être atteint de problèmes de surdité à partir de 60 ou 70 ans n’est sans doute pas envisageable de gaieté de cœur, mais bénéficier de l’audition de ces personnes alors qu’on a à peine 16 ou 20 ans est simplement insupportable et inacceptable. C’est pourtant ce que vous risquez en vous exposant à certains bruits ou niveaux de pression sonore excessifs
Soyez conscient que même si être atteint de surdité est très grave, bien pire est de subir en permanence des acouphènes (bourdonnements, bruits, sifflements).
Imaginez que sans jamais profiter d'une minute de repos vous deviez endurer jour et nuit le bruit d'un torrent coulant dru auquel serait mélangé un sifflement très aigü...
Mais le pire reste à venir, bien trop nombreuses sont les personnes, qui, suite à une exposition intense et plus ou moins prolongée à de considérables niveaux de pression acoustique (généralement lors de concerts, du déclenchement intempestif de certaines alarmes très bruyantes ou simplement, de l'explosion d'un pétard ou d'un coup de fusil) sont atteintes d'hyperacousie...
Hyperacousie ? Mais que cache donc ce mot compliqué ?
Imaginez que vous puissiez, à la suite d'un tel accident ou "incident" souffrir brutalement d'un hypersensibilité de l'oreille ! Etre contraint de porter un casque anti-bruit ou des bouchons d'oreilles en permanence ? Que tout évènement sonore, quelque soit son intensité, soit synonyme de douleur ! Que le simple froissement d'une feuille de papier vous soit insupportable ? Que vous ne puissiez plus supporter le bruit du ventilateur de votre ordinateur, d'un radiateur électrique soufflant, de votre chaine HI-FI même à très faible niveau ? Du son d'un robinet qui coule, d'une porte qui se ferme sans devoir porter un casque anti-bruit ? Alors, faites-donc un tour et lisez les témoignages terrifiants que propose entre autres le site "'APTA"
11% des adolescents de 15 à 18 ans sont malentendants à des degrés divers
6 à 10.000.000 d’acouphéniques en France, (selon des études faites en Allemagne (!), en Grande Bretagne (!) ou aux Etats-Unis (!), et rapportées à la démographie française (Aucune étude épidémiologique sérieuse n'a encore été effectuée en France sur la question !)
- 1.600.000 d’entre eux qualifient leurs acouphènes "d’agressifs" ! - 300.000 le qualifient "d'intolérables" ! Et connaissent une véritable descente aux enfers.
Chaque année, on déplore 200.000 nouveaux cas par an en France, dont 130.000 à la suite d'un traumatisme acoustique.
Des victimes de plus en plus jeunes, conséquence dramatique d’une culture du bruit meurtrière pour l’audition : concerts techno, discothèques, baladeurs, rave parties... Menu
Vous souffrez de problèmes auditifs, vous avez des doutes quand à la qualité de votre audition, vous avez du mal à comprendre ce qu'on vous dit au téléphone ou en tout lieu relativement bruyant. Vous êtes quotidiennement exposé à des niveaux de bruit conséquents (milieu professionnel ou non). Vous avez été confronté à des niveaux de bruits particulièrement importants (raves parties, techno parade, Concerts de rock, explosions violentes...) consultez impérativement un ORL (au moins une fois par an ou une fois tous les 2 ans) et demandez à passer un AUDIOSCAN ou tout autre procédé de contrôle de l'audition rapide et indolore.
Attention, l'audioscan n'équipe que certains centre de la médecine du travail.
Si vous êtes salarié, vous pouvez demander chaque année (dans le cadre de la médecine du travail) à passer sur quelque type d'appareil que ce soit un contrôle auditif couvrant les fréquences jusqu'à 16000 Hz. En particulier si vous pratiquez un instrument de musique, ceci même en dilettante. Certain nombre d'appareil ne couvrent que jusqu'à 8 kHz, partant du principe qu'à ces fréquences le spectre de la parole est parfaitement couvert.
Si vous avez 60 ans et plus, il est inutile d'aller excursionner au delà de 8000 Hz, fréquence en moyenne maximum perçues à cet âge.
Les centres hospitalier et les ORL ne sont pas équipés d'Audioscan mais d'autres types d'appareils de contrôles qui remplissent eux aussi parfaitement ces fonctions.
Votre avis et vos remarques ou suggestions me sont nécessaires, merci de me laisser un message ici : (clic)
LIENS traîtant le même sujet...
"APTA" - Site important et très complet, de nombeux liens et témoignages : - Contact e-mail de l'antenne de Toulouse
"France Acouphènes" (site important)
"SOS Audition" (à visiter)
Mais aussi : Neurosciences
& Systèmes Sensoriels A consulter absolument : Plus directement sur les acouphènes et l'hyperacousie
Une clinique spécialisée dans les problèmes d'audition :
Glossaire
Sonomètre : Appareil permettant de mesurer avec précision le niveau sonore d’un bruit ou d’un son quelconque. En général, les tableaux (affichés en dB) de valeurs relevées au sonomètre concernent des mesures effectuées à 1 m de la source, sauf indications contraires. Menu
Audioscan : Brevet INRS N° 89 080397 - Inventeur C. Meyer-Bisch
Audiométrie par balayage fréquentiel asservi à niveau constant.
Le principe de l'Audioscan repose sur un balayage fréquentiel continu de 125 à 16000 Hz à niveau d'émission constant.
Les plages de fréquences balayées et les niveaux explorés sont commandés automatiquement par un système lui-même asservi aux réponses du sujet examiné. C'est à dire que :
Le système effectue un premier balayage fréquentiel à un niveau de référence constant.
Le sujet tient appuyée une commande aussi longtemps qu'il entend quelque chose et la relâche lorsqu'il ne perçoit plus aucun son.
Si le sujet entend tout le temps, donc, toutes les fréquences émises entre 125 et 16000 Hz, l'audiogramme sera représenté par une droite. Son audition est donc jugée conforme. L'examen est terminé. Il aura duré entre 1 et 2 mn par oreille selon le réglage de certains paramètres non évoqués ici.
Si une zone de "silence" (dite de "non audition") est détectée, le programme mémorisera la fréquence à partir de laquelle le sujet n'entend plus rien et la fréquence à partir de laquelle il entend de nouveau quelque chose.
Le programme détermine alors la fréquence centrale de cette zone de silence et partant de celle-ci, il va effectuer un nouveau balayage fréquentiel mais avec un niveau de diffusion supérieur de 5 dB par exemple.
Le programme détermine alors s'il y a lieu, les nouvelles fréquences limites dites "bords d'encoche" détectées à ce niveau de test.
Par répétition de la mesure avec des niveaux toujours plus élevés (+5dB à chaque augmentation), le programme permet de dessiner l'encoche avec précision.
La précision de l'audiogramme ainsi réalisé peut être très fine. Elle dépend de la vitesse de balayage en fréquence (en pratique, 10 à 20 sc. par octave) et du pas de progression en niveau (en pratique +5dB) et donc du temps consacré à ce relevé.
En moyenne, cet examen de dépistage préventif dure entre 6 et 10 mn pour les 2 oreilles.
Les résultats du test sont édités sous forme de graphiques imprimés.
Pour plus de détails, le site d'ESSILOR
Sensibilité : Dite aussi "rendement". Caractéristique électrique qui définit la capacité d’un casque ou de tout autre transducteur à traduire une puissance électrique de référence (1 mW par exemple) en un niveau de pression acoustique plus ou moins élevé. Ainsi certains casques pour cette valeur généreront un niveau de “bruit” plutôt moyen alors qu’un autre casque générera pour cette même valeur de signal un niveau de “bruit” bien plus conséquent. Menu
Bruit blanc : Bruit comprenant toutes les fréquences comprises entre l’extrême grave et le suraigü, dont chacune des fréquences le composant possède la même amplitude que les autres. Il se traduit par un son enrichi dans les aigüs (bruit de torrent). Menu
Filtre : Permet d’atténuer ou d’amplifier sélectivement certaines bandes de fréquences du spectre d’un son. Menu
Transducteur : Élément d’une chaîne acoustique permettant la transformation ou la transduction d’un signal électrique en un mouvement mécanique et inversement. Se dit aussi bien d’un microphone que d’un haut parleur ou encore d’une cellule de disque vinyle ou d’une cellule électrique et de tout autre composant de même type. Menu
Physiologiquement : Qui tient compte des caractéristiques de fonctionnement d’un organe, en l’occurrence, l’oreille. Menu
Fréquences : Nombre de vibrations par seconde de l’air ambiant pouvant se traduire par un son audible. Menu
Par exemple : (Attention, baissez le volume du son)
Grave : 100 vibrations de l’air par seconde ou 100 Hz Bas médium : 400 oscillation de l’air par seconde ou 400 Hz Médium : 1000 périodes par seconde ou 1000 Hz Haut Médium : 3000 Hz Aigüs : 6000 Hz Stridences : 10000 Hz
Dynamique d’une œuvre : C’est l’écart entre les sons les plus faibles et ceux les plus forts compris dans une œuvre. Elle est déterminée en musique par les notations “fff” pour “fortississimo” et “ppp” pour “Pianississimo”. Menu
Casques antibruit : Casques (écouteurs sans transducteur) conçus, comme leur nom l’indique, pour se protéger du bruit. Devraient théoriquement être portés dans tous les milieux bruyants, ou proches de machines bruyantes comme certaines tondeuses/débroussailleuses motorisées, ponceuses rotatives (même chez les particuliers), scies à béton, marteaux pneumatiques, perceuses avec dispositif à percussion, et nombre de machines industrielles destinées au travail du bois ou des métaux. En particulier lorsque ces outils ou accessoires sont utilisés dans les milieux réverbérants comme le sont tous les locaux non encore aménagés, ou encore les sous sols, les caves voûtées, etc...
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© Pierre VOYARD
(1) Pas obligatoirement de rock. Un certain nombre de personnes se sont plaintes de bourdonnements et de sifflements d’oreilles à la suite d’un concert donné par Claude Nougaro (sic)... |