L'Homme aux Cendres...
Etrange...

 

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Etrange tête que la mienne
Comme un grand vide qui me mange
J'ouvre mes yeux sur ce monde fini
Regard vide d'absences insoutenables
Bouge le ciel qui s'obscurcit

Regard vide de mes yeux d'ombres blanches
Lieux étranges d'étrangers malvenus
Mon regard me dérange
Mon âme change
Comme un ciel bleu de soleil tenu

Lent dérangement de mes idées planes
Elles flânent
Regard sur tes nus
Ton corps menu
Sur tes seins étranges aux bouts têtus
Au bout, y'es-tu.

 

Pierre Voyard

 

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