Ode à Marie…

 


Haut de page - Retour - Plan du Site - Accueil


Dernière mise à jour : 25 novembre, 2014 16:13

Visites depuis le mardi 25 novembre 2014 :


ECOUTEZ :

 

J'ai vu Marie dans un soleil d'argent, j'ai vu l'église, j'ai vu rentrer Marie dans l'église, je suis rentré dans Marie... Pardon, tellement pardon, Marie...

 

Marie pleine de grâce, je te salue Marie, viens sous mon parvis, pénètre, écoute le son silencieux de ma cathédrale.

Entre ici Marie, que je te baise et les mains, et la bouche et les doigts jusqu'à en perdre le souffle de mon désir de toi...

Je te salue Marie, mère de mes désirs intenses, je te salue Marie, déshabille-moi et découvre Marie mon désir de toi... Comme il grandit chaque seconde qui passe...

Je t'aime Marie, comme une mer mouvante, comme le sable quand tu chantes sous mes doigts...

Je t'en prie, Marie pleine de grâce, ouvre tes doigts et saisis-moi en ce silence pur, guide-moi Marie, au sein de ton doux jésus avaleur de larmes...

Je te salue Marie, dans la lumière écarlate des vitraux de ma si belle église. Cette lumière m'éclate, me consume en une longue plainte que brise tes gémissements de sirène océane lumineuse dans lesquels se perd en échos multiples mon esprit tourmenté de grand malade de ton âme fragile, un peu...

Je te salue Marie, je te bouscule contre le bois lisse de ce prie-dieu aux veines qui saillent...

Je te salue Marie de mon désir farouche, j'aime quand tu me touches et que tu cries, cristal timide qui résonne et enfle démesurément... à mes élans, à mes retours, à mon amour...

J'aime quand tu aimes Marie que je te fasse l'amour, encore, toujours...

Tu es jolie, Marie, dans la lumière dorée de ce lieu de sacre et quand tes ongles de nacre me marquent à tout jamais, divin et si doux massacre...

J'aime tellement sentir, Marie pleine de grâce, ta bouche chaude sur mon sexe brûlant qui bat un tempo régulier, fort et lent de mon désir de te baiser...

Je te baise Marie pleine de grâce et fais grincer les gongs des portes de mon enfer...

J'aime quand tu fais glisser tes ongles longs tout au long de mes cuisses tendues... Marques roses de ce doux supplice...

Je te salue Marie du dedans de ton ventre si dur et si doux... Dans la volée de cloches qui marque le midi des cigales qui chantent la musique rythmée de latines Amériques...

Je t'aime Marie. Je te salue comme un soleil qui tombe des ombres lumineuses sur ta croupe dure du désir de mes mains, du dessin de mes doigts, du désir de ma bouche sur toi, du désir de mon sexe au-dedans de ton ventre si plat, de mon désir, de ma folie intense de toi...

Je te salue Marie me souffle un soufflet de grandes orgues dans un long soupir silencieux et dense... Baise-moi...

 

Pierre VOYARD

 

Un commentaire ? C'est ici.

Haut de page - Retour - Accueil