Ma vie ne tennait qu'à un fil - Pierre Voyard

Ma vie ne tenait qu'à un fil... la suite.

 

 

" Vous ne pouvez pas imaginer jusqu'où on peut aller trop loin par de tels chemins. Je sens sa dextre fouiller mon ventre, bousculer mes entrailles, aller, venir, pousser, tâtonner, hésiter, et encore revenir, je ne sens plus ni mon ventre ni mes douilles, c'est à croire qu'il m'a écouillé.

Heureusement, les meilleures comme les pires des choses ont une fin.
Je me rhabille, mes pauvres amies n'osent plus ressortir de peur d'une nouvelle agression. Mon slip été-hiver me paraît subitement faire trois tailles de trop.

Georges (je ne puis dire son vrai nom) me paraît soucieux. il rature de son Mont-Blanc (vous avez remarqué, ils ont tous un Mont-Blanc) quelques ordonnances, décroche le téléphone et appelle un chirurgien de ses amis. Il lui expose mon cas, raccroche, se tourne vers moi, me tend la liasse dédicacée et me demande de me rendre immédiatement chez le confrère en question.

 

-o-


Dix minutes plus tard, je suis dans le bureau du susdit. je suis bon une fois de plus, pour le récit détaillé de mes exploits fornicatoires.
Nouvelle séance de touche pipi, affolement général au niveau de mes testicules qui ne savent plus ou se terrer. Il fouille cet enfoiré, par la droite, par la gauche, je suis tout "brisu", endolori du bas-ventre. Il finit tout de même par retirer son doigt dans un lugubre son de débouche évier et le verdict tombe... Hospitalisation immédiate... (Alors là, Musique grave, parce que c'est grave, zoom panoramiqué lent sur mon visage exsangue, J'AI UN FAUX VRAI CANCER ! mais il ne le sait pas ! et moi non plus !) ... "

 

Le début de quelques années de galère... J'espère vous avoir donné l'envie d'en découvrir la suite...

 

Télécharger "Ma vie ne tenait qu'à un fil..." (PDF de 233 Ko)

Merci de me laissez-moi un mot… ICI

 

Haut de page
Retour
Plan du Site
Accueil