"
Vous ne pouvez pas imaginer jusqu'où
on peut aller trop loin par de tels
chemins. Je sens sa dextre fouiller
mon ventre, bousculer mes entrailles,
aller, venir, pousser, tâtonner,
hésiter, et encore revenir,
je ne sens plus ni mon ventre ni mes
douilles, c'est à croire qu'il
m'a écouillé.
Heureusement, les meilleures comme
les pires des choses ont une fin.
Je me rhabille, mes pauvres amies
n'osent plus ressortir de peur d'une
nouvelle agression. Mon slip été-hiver
me paraît subitement faire trois
tailles de trop.
Georges (je ne puis dire son vrai
nom) me paraît soucieux. il
rature de son Mont-Blanc (vous avez
remarqué, ils ont tous un Mont-Blanc)
quelques ordonnances, décroche
le téléphone et appelle
un chirurgien de ses amis. Il lui
expose mon cas, raccroche, se tourne
vers moi, me tend la liasse dédicacée
et me demande de me rendre immédiatement
chez le confrère en question.
-o-
Dix minutes plus tard, je suis dans
le bureau du susdit. je suis bon une
fois de plus, pour le récit
détaillé de mes exploits
fornicatoires.
Nouvelle séance de touche pipi,
affolement général au
niveau de mes testicules qui ne savent
plus ou se terrer. Il fouille cet
enfoiré, par la droite, par
la gauche, je suis tout "brisu",
endolori du bas-ventre. Il finit tout
de même par retirer son doigt
dans un lugubre son de débouche
évier et le verdict tombe...
Hospitalisation immédiate...
(Alors là, Musique grave, parce
que c'est grave, zoom panoramiqué
lent sur mon visage exsangue, J'AI
UN FAUX VRAI CANCER ! mais il ne le
sait pas ! et moi non plus !) ... "
Le
début de quelques années
de galère... J'espère
vous avoir donné l'envie d'en
découvrir la suite...
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"Ma
vie ne tenait qu'à un fil..."
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